Francis Bacon est né en 1909 à Dublin d’un père entraîneur de chevaux de course et d’une mère héritière d’une famille d’industriels. Bacon a un frère aîné, Harley, 2 soeurs cadettes, Ianthe et Winifred, et un jeune frère, Edward. Selon Leiris, l’œuvre est caractérisée par le fait absolu d’exister, qui conduit à penser cette présence que l’on retrouve aussi chez Alberto Giacometti (« tableaux criants de présence Â»[40]). Son thème de prédilection est la représentation du corps humain sous la forme de personnages écorchés, agités et déformés. Quittant l'Angleterre, Bacon passe plusieurs mois entre Berlin et Paris, où il mène une vie de bohème, exerçant différents métiers dont celui de peintre-décorateur d'appartements. Après le suicide de son amant George Dyer, … Bacon est un artiste autodidacte. ». 4 oct. 2017 - Découvrez le tableau "CORPS/ESPACE/MOUVEMENT" de Julio56 sur Pinterest. En 1933, il peint Crucifixion qui est reproduite dans la revue Art Now. C’est un tableau très dur qui horrifiera tous les visiteurs de sa première exposition. Untitled Lucy Ivanova 2017. En 1935, il visionne Le Cuirassé Potemkine d'Eisenstein. Après le suicide de son amant George Dyer, en 1971, l'art de Bacon devient plus personnel, introspectif et préoccupé par le thème de la mort. Aussi, la distorsion, absolument flagrante et évidente dans sa peinture, se justifierait entre autres, d’après Leiris, par cette volonté de réalité et de vie : « la réalité d’un corps a chance d’être plus intensément sentie si on a l’impression que ce corps, du fait de se trouver dans un équilibre douteux (posture qui est l’inverse d’un repos) ou dans un état d’effort, a une perception de lui-même plus intense. Gropius y arrive en 1934, Moholy-Nagy et Naum Gabo en 1935, Mondrian en 1938. Le 1er juin 1940, le père de Bacon rend l'âme. Cette réalité est offerte au présent[44], bien plus, dans un « présent absolu Â» qui n’a jamais recours au symbolisme[45]. Artiste autodidacte, il se forme au cours de ses voyages à Berlin et à Paris au contact de peintres comme Picasso. À partir de 1931, Bacon abandonne peu à peu son métier de décorateur pour se consacrer exclusivement à la peinture ; pour survivre, il vit de petits métiers. Il était le deuxième des cinq enfants nés de parents anglais récemment installés en Irlande, mais qui n’avaient pas de liens de sang irlandais. Par l’œuvre d’art, le spectateur est tiré de son habitude, de son inconscience latente, pour se rendre compte avec une acuité exceptionnelle de sa présence dans le monde[40]. Le décor semble constituer, dans les tableaux de Bacon, la condition du « surgissement d’une présence Â»[55]. L'œuvre ne porte ni signature, ni date. Le peintre débute les fameuses séries de « Têtes Â», s'inspire de Velasquez pour la série des « Papes Â» et utilise les photographies d'Eadweard Muybridge comme source d'inspiration. Bacon offre une image d’autant plus forte et réelle qu’elle n’est pas extrêmement fidèle et par là, « engoncée par trop dans la convention Â»[53]. The information in the present section on francis-bacon.com is based on the data in Francis Bacon: Catalogue Raisonné by Martin Harrison and Rebecca Daniels, which was published by The Estate of Francis Bacon in 2016. Francis Bacon a été de son vivant l'un des artistes les mieux cotés. Détenant la plus vaste collection de photographies de Francis Bacon au monde avec plus de 700 tirages réalisés par environ 80 photographes de renom, la Francis Bacon MB Art Foundation Monaco dévoile, dans un ouvrage d’art de la plus belle qualité, des images iconiques et souvent inédites de l’artiste britannique en France, pays pour lequel Francis Bacon avait une profonde affection. À son décès en janvier 1992, Bacon déclara qu'elle avait été son unique amour féminin[12] avant de décéder lui-même quelques mois après. On croit que son père est un descendant direct de Sir Nicholas Bacon, le demi-frère aîné de Sir Francis Bacon, l'homme d'État élisabéthain, philosophe et essayiste. Christina Winifred (Winnie) Firth, sa mère, est l'héritière d'une entreprise d'acier de Sheffield et d'une mine de charbon. Bacon s’identifie au Modernisme, mouvement artistique promouvant une vision nouvelle, grise, mais réelle des choses, qui atteint son apogée après la premiere Guerre Mondiale. Cet état de fait conflictuel ne doit jamais trouver de résolution afin de toujours maintenir l’idée d’un inachèvement puisque, selon Leiris, « une œuvre finie, réussie, “achevée” et […] figée, [passe] de l’autre côté de la vie Â»[51]. En 1934 se tient sa première exposition personnelle à la Transition Gallery, qui est un échec. Le tableau, d'une rare violence expressive, choque au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où l'on préfère oublier les images d'horreur que celle-ci a engendrées. Son univers pictural aurait aussi été soumis à l'influence du cinéma expressionniste allemand[5]. Dans cet article, nous livrons les données résultant de la peinture Study of a dog. En 1930, le journal The Studio consacre à Bacon un article après l'exposition d'arts décoratifs (meubles, peintures et gouaches) qu'il a organisée dans son atelier. Elle est aussi pensée comme la présence du figuré, du sujet du tableau, de ce qui est mis en évidence sur la toile, de ce que Bacon a voulu nous présenter. Il a commencé par peindre des variations sur la Crucifixion et, plus tard, il se concentre sur des portraits mi-hommes, mi-grotesques, mieux illustrés par la série de 1949 « Heads in a Room ». Francis bacon est né en 1909 et est mort en 1992. L'œuvre de Bacon se déploie en grands triptyques mettant en scène sa vie, ses amis, son admiration pour Diego Vélasquez, Vincent van Gogh ou Pablo Picasso, ou en portraits torturés, comme pliés dans la texture de la toile, de ses amis Michel Leiris, Mick Jagger, etc. De même, le clip de la chanson Des heures hindoues d'Étienne Daho, réalisé par Sébastien Chantrel en 1988, est inspiré par les tableaux de Bacon. Il a souvent dit dans des interviews qu'il voyait des images « en série », et que sa production artistique se concentrait sur des thèmes simples pour des périodes prolongées. Au long de sa carrière, Bacon affine son style, délaissant les images de violence crue de ses débuts pour préférer « peindre le cri plutôt que l'horreur Â»[13]. De retour en Irlande après la Première Guerre mondiale, Bacon est envoyé vivre pour un temps avec sa grand-mère maternelle et son beau-père, Winifred et Kerry Supple, à Farmleigh, mais ils déménagent vote de nouveau à Straffan Lodge, près de Naas, ville natale de sa mère. Victory Park Lucy Ivanova 2018. Leiris décrit les œuvres de Bacon comme des « Ãªtres d’un type particulier et non des simulacres dénués de vie propre Â»[41] : en ce sens, le peintre offre plus qu’une représentation et donne vie à une autre réalité. Bacon fait se confronter l’irrationnel et le rationnel en acceptant ces « accidents Â» dans sa peinture et en jouant avec eux, les premiers (« accidents purs Â») étant liés au caractère incertain du maniement du pinceau ou de la brosse et les seconds (« accidents suscités Â») provoqués par projection de peinture ou par frottage avec un chiffon[50] afin d’aller au-delà d’une figure trop calquée. Bien que timide, Bacon aime beaucoup se costumer. 2020 - Découvrez le tableau "Mouvement artistique" de Jean-Pierre Paquien sur Pinterest. Existe en édition limitée. Il a souvent dit dans des interviews qu'il voyait des images « en série », et que sa production artistique se concentrait sur des thèmes simples pour des périodes prolongées. Affiche de Francis Bacon, Peindre le Siècle 101 Portraits majeurs 1900-2000, Fichier d’autorité international virtuel, Musée national centre d'art Reina Sofía, Collection de peintures de l'État de Bavière, Study for the Nurse in the film Battleship Potemkin, Version No. Figure emblématique de Londres, Isabel Rawsthorne est une amie de longue date de Francis Bacon, ils exposaient ensemble en 1949 ! Bacon prétend que Penrose lui aurait dit « M. Bacon, ne comprenez-vous pas qu'il ya eu beaucoup de changement dans la peinture depuis les impressionnistes ? « Figure Getting Out of a Car » (environ 1939/1940) est peinte à cet endroit, la seule archive restante de cette toile étant une photographie prise par Peter Rose Pulham en 1946 (prise peu de temps avant qu'elle soit repeinte par Bacon et rebaptisée « Paysage avec voiture »). Donc, si vous êtes du genre créatif, je vous invite à consulter nos guides complets sur les différents types pinceaux et de peinture que vous pouvez vous procurer en ligne. En 1954, avec Ben Nicholson et Lucian Freud, Bacon représente la Grande-Bretagne à la XXVIIe Biennale de Venise. Après la mort de Dyer, il se distance de ce cercle et s'installe avec son héritier éventuel, John Edwards, avec qui il entretient une relation platonique. De 1964 à 1971, Francis Bacon réalise une série de quatorze portraits de la peintre Isabel Rawsthorne dont le plus célèbre, « Isabel Rawsthorne debout dans une rue de Soho Â». Francis Bacon connaîtra le succès jusqu’à sa mort à l'âge de 82 ans en 1992 (au cours d'un séjour à Madrid, Bacon contracte une pneumonie due à son asthme), et même après puisqu’il est unanimement considéré avec Picasso comme l’un des plus grands peintres du XXème siècle. Sa mère lui verse néanmoins une pension régulière qui lui permet de vivre à Londres[3]. Par l'intermédiaire d'Isabel Lambert (Rawsthorne), il rencontre à Paris Giacometti et Picasso, mais aussi Leiris et Bataille. Bacon part vivre à Monaco en 1946. Il s'installe comme décorateur et peint ses premières toiles sous la forte influence du surréalisme et de Picasso, dont il a pu admirer les œuvres lors de son séjour à Paris à la galerie Paul Rosenberg. Cette présence est plurielle puisqu’elle est tout d’abord attachée au tableau en tant que tel, qui est accroché dans un lieu d’exposition et vu par le spectateur. Pourtant, Francis Bacon n’avait pas été exposé à Paris depuis 23 ans. Bacon passe l'automne et l'hiver de 1926 à Londres, avec l'aide d'une allocation de 3£ par semaine qui lui vient de sa mère. Ne sont réunis ici que des chefs-d’œuvre de l’artiste, réalisés dans les 20 dernières années de sa vie (1971-1992), sa période la plus « cotée » et aimée du grand public. Cette distanciation permet d’accorder à l’œuvre un certain pouvoir et d’en quelque sorte la sacraliser (si l’on peut ôter toute dimension religieuse au mot). Francis Bacon naît à Dublin en Irlande de parents britanniques anglais. En 1952, Bacon expose des paysages inspirés de la Provence et de l'Afrique du Sud, qu'il a découverte lorsqu'il y a rendu visite à sa mère l'année précédente. Le motif par excellence est pour Bacon le portrait, ce qui est le plus animé par la vie c’est-à-dire l’être humain[56] et c’est le plus souvent dans un espace restreint que le peintre le figure afin de le valoriser le plus possible, de le mettre en évidence, presque à outrance. Les auteurs sont Francis Bacon et David Sylvester, il date de 1995 et comporte 281 pages. L'atelier est photographié, puis déplacé et reconstruit à l'identique[14]. Au premier plan, on voit donc une figure déformée, en gros plan. Ce dernier est éleveur et entraîneur de chevaux. Certaines toiles du peintre Francis Bacon pourraient s’apparenter au mouvement artistique, même si l’intéressé rejette son appartenance. La violence, mais aussi l'aspect sexuel de la corrida attiraient Bacon, qui la considérait, à l'instar de la boxe, comme « un apéritif merveilleux pour l'amour[11] Â». Peut-être Bacon a-t-il besoin de cette même distance lorsqu’il travaille, puisqu’il s’aide de photographies ou peint de mémoire mais ne supporte rapidement plus la présence d’un modèle qui poserait[58]. Il détruit alors quasiment tout son travail, ne conservant qu'une dizaine de toiles. Le Cri du sorcier, de Jerzy Skolimowski, s'inspire de l'œuvre peinte de Bacon. Il rencontre le peintre Lucian Freud[8] dont il peint un premier portrait en 1951. Quatre œuvres de ses oeuvres y sont présentées. Le mouvement artistique naît en 1929, quand l’écrivain et théoricien André Breton décide de se séparer définitivement du mouvement dada. À la déclaration de la Première Guerre mondiale, il est affecté au ministère de la Guerre à Londres. Il y a une série de papes qui crient, c’est une merveille. Passionnés d'art, découvrez-en encore plus . Ce milieu culturel marquera la production artistique de Francis Bacon : ses premières activités de « designer » et de décorateur se rattachent aux présupposés doctrinaux d'un milieu fortement influencé par l'esthétique du Bauhaus, et le surréalisme apparaît comme une composante culturelle essentielle de son œuvre picturale. À partir du milieu des années 1960, Bacon produit principalement des portraits de têtes d'amis. Bacon emploie lui-même le terme de « tension Â» pour caractériser sa peinture, notamment dans les entretiens qu’il a accordés au critique d’art David Sylvester[46], et Leiris reprendra ce terme comme un fil conducteur[47]. Leiris tente un parallèle avec le jeu de la roulette qui renvoie lui aussi à l’immédiateté par sa rapidité et son caractère aléatoire[43]. Bon, bon, un pape qui crie, tout ça. À travers ses différents écrits, Leiris use de « mots-antennes Â»[34] qui structurent ses idées et son point de vue sur la peinture de l’artiste « qui s’écarte de tous les sentiers battus Â»[35]. Cette œuvre est composée de trois panneaux peints à l'huile de 198 × 147 cm formant un triptyque, présentés sous plexiglas, encadrés de bois clair. Il vit d'instincts et lit du Nietzsche. Par ailleurs, Leiris préface le catalogue Le grand jeu de Francis Bacon de l’exposition de ses œuvres récentes à la galerie Claude Bernard en 1977 et propose une introduction à ses entretiens avec son ami David Sylvester. Enfin, cette présence est aussi celle du spectateur mis en présence de lui-même par la représentation du monde dans lequel il vit. En 1936, il est refusé par l'Exposition internationale du surréalisme organisée par André Breton. Les prix de ses œuvres restent encore parmi les plus élevés du marché de l'art mondial. C’est pourquoi la peinture de Bacon propose un certain dépouillement, une absence de symbole ou de métaphore, elle s’apparente plus à un jeu, lui qui en était grand amateur. Francis Bacon date plus tard du début de sa carrière artistique dès 1944. Le jeune peintre est un enfant maladif, asthmatique, maltraité par son père. Parmi ses influences, on reconnaît non seulement Picasso mais aussi Diego Vélasquez, Nicolas Poussin ou encore Rembrandt. La bibliothèque de Francis Bacon a été conservée, inventoriée par le Trinity College de sa ville natale, Dublin. En effet, depuis la photographie et le cinéma, les peintres ne sont plus chargés de cette tâche illustrative, cette tradition de la re-présentation n’a plus lieu d’être et il n’existe alors plus que deux extrêmes : le reportage direct (rendu possible par les nouveaux moyens techniques) et le grand art[46]. Voir plus d'idées sur le thème art, art plastique, francis bacon autoportrait. Leiris évoque dans Francis Bacon ou la Brutalité du fait la deuxième version du « nu avec seringue hypodermique Â» de 1968 et tente d’éclairer la fonction de la seringue, « Ã©vocatrice d’extases prohibées Â»[59]. Des papes notamment. Francis Bacon, né le 28 octobre 1909 à Dublin et mort le 28 avril 1992 à Madrid, est un peintre britannique[1] réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. Dix ans plus tard, il exécute son portrait après qu’ils sont devenus de très bons amis (ce qu’il réitérera en 1978). Il réalise dessins et aquarelles. Commentaire version Prof. Cet autoportrait du peintre britannique Francis Bacon fait partie d’une série de 3 réalisée dans l’ année 1979. Francis Bacon est né à Dublin, au 63, rue Lower Baggot, de parents de descendance britannique. Francis a une relation difficile avec son père, admettant une fois être attiré sexuellement par lui. Son ouvrage Francis Bacon ou la brutalité du fait[33] parait en 1995. L'Étude pour la corrida no 1 est décrite par Jean-Claude Lebenztejn comme un tableau où « [l]e public dans l'arène paraît comme projeté sur un panneau coulissant[11] Â» tandis que, dans la deuxième version (Étude no 2), le panneau est blanc et une ombre noire semble flotter[11]. L’amant toujours là, le mouvement qui fait la vie, l’aplat qui s’offre au relief du couteau. Un ballet de Wayne McGregor, L'Anatomie de la sensation, créé à l'Opéra de Paris en 2011, s'inspire de l’œuvre de Bacon. Ses débuts se déroulent hors de toute routine. La présence de l’œuvre est de ce fait aussi celle de son initiateur. Inapte au service en temps de guerre active, Bacon se porte volontaire pour la défense civile et travaille à temps plein dans le service de sauvetage ARP (Air Raid Précautions). Bacon prétendra plus tard que son père avait demandé à cet ami de « le prendre en main » et « de faire de lui un homme ». Francis Bacon (British, 1909-1992), Reclining Man with Sculpture, 1961. Au Château de Chantilly (Musée Condé), il voit le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin, une peinture qu'il utilisera comme référence plus tard dans ses propres œuvres. Pendant sa jeunesse, avant de trouver la gloire avec son premier chef-d'œuvre, Trois Études de Figures au Pied d'une Crucifixion en 1945, il dérive sans cesse d'un logement locatif à un autre en Angleterre, accompagné par Lightfoot. Les expositions en galeries et les rétrospectives se succèdent à partir de cette date. Oil on canvas, 165 × 143 cm. Bacon passe deux mois à Berlin, même Harcourt-Smith quitte après un seul mois - « il se lassa vite de moi, bien sûr, et s'en alla avec une femme... Je ne savais pas vraiment quoi faire, alors je restai pendant un certain temps, puis, comme j'avais réussi à garder un peu d'argent, je décidai d'aller à Paris. Il a commencé par peindre des variations sur la Crucifixion et, plus tard, il se concentre sur des portraits mi-hommes, mi-grotesques, mieux illustrés par la série de 1949 « Heads in a Room ». Il est élevé par la nounou de la famille, une femme de Cornwall, Jessie Lightfoot. Ces corps ramassés à l'extrême, tordus et écrabouillés, musculeux, disloqués, ravagés, ces distorsions crispées, ces contractures paroxystiques, ces poses quasi acrobatiques, sont d'abord signes de fulgurances nerveuses et d'un emportement furieux, presque athlétique, plus somatiques que psychologiques de la mystérieuse animalité d'anthropoïde solitaire et désolée qui est en chaque homme. Affecté à la défense civile en 1941, déclaré inapte au service militaire, Bacon s'installe un temps à la campagne puis revient à Londres et loue un atelier à Kensington. Cette « sensation de présence Â» est ainsi accentuée par le contraste entre le naturalisme du décor et la distorsion des figures. En 1926, la famille retourne à Straffan Lodge. Francis Bacon débute son parcours artistique avec « Trois études de figures au pied d’une Crucifixion » en 1944. Ce dernier est éleveur et entraîneur de chevaux. Cette œuvre, entre autres, a aidé à sceller sa réputation en tant que chroniqueur sombre de la condition humaine. Direction le Centre Pompidou pour une exposition qui promet de marquer les esprits. Voir plus d'idées sur le thème mouvement artistique, peinture, art.