L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990. Un autre rapport de l'ONU, de 1999[29], souligne les effets à plus long terme de cette campagne de bombardements qui a anéanti la plupart des infrastructures nécessaires à la survie de la société (eau, électricité, hôpitaux, etc.). Le président américain George Bush déploie les forces des États-Unis en Arabie saoudite et exhorte d'autres pays à envoyer leurs propres armées sur le terrain. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. La crise éclate le 2 août 1990, lorsque l'Irak, dirigé par le président Saddam Hussein, envahit et annexe le Koweït.Cette invasion a des causes lointaines et récentes. L'Irak n'a jamais reconnu l'indépendance du Koweït décidée par les Britanniques en 1961, alors que ce territoire des plus riches en pétrole était autrefois rattaché de façon nominale à l'Empire ottoman. Cependant, la couverture de la guerre a surtout profité à la jeune chaîne CNN. Cette réduction drastique est due à la fois aux bombardements aériens et aux sanctions économiques appliquées ensuite par l'ONU (résolution du Conseil de sécurité des Nations unies no 661 ; la résolution 687 d'avril 1991 permettait l'envoi de denrées alimentaires et de fournitures médicales, mais pas des matériaux nécessaires à la reconstruction du réseau électrique et d'eau potable)[27]. d'annexion du Kowert par l'Irak, le genocide des Tutsi au Rwanda, la guerre civile de Yougosla­ vie, !es attentats du 11 septembre 2001, ! Certains journalistes ont été choisis et ont eu l’autorisation d’aller dans un « press pool ». La guerre du Golfe de 1990-1991 ou guerre du Koweït, est un conflit qui opposa l'Irak de Saddam Hussein à une coalition de 34 États, soutenue par l'Organisation des Nations unies entre 1990 et 1991. Les médias américains et québécois et le mythe de la polarisation de la société américaine (Note). Le Koweït et l'Arabie saoudite paient environ 32 milliards de dollars sur les 60 milliards que coûte le conflit. Voir. L'Union soviétique est en effet dans la période de perestroïka et de glasnost, ce qui éloigne chez les Américains la peur qu'un régime communiste profite de la guerre pour se mettre en place. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. Un cessez-le-feu a lieu le 27 février, après l’évacuation de l’émirat par les troupes de Saddam Hussein. Que les lecteurs . Le prix du pétrole, en 1990, était pour beaucoup dans la décision de l'Irak d'envahir le Koweït et dans celle des Etats-Unis de riposter par la guerre du Golfe. S/RES/660 (1990). Le 2 août, l'armée irakienne envahit le Koweït en quelques heures. Aux premiers jours du bombardement, les correspondants de CNN et leurs équipes ont été capables de réaliser un reportage radio en direct depuis une de leurs chambres à l'hôtel Rachid. De plus l'Union soviétique, et par ricochet, les États-Unis, membres du Conseil permanent de l'ONU, cessent d'user de leur veto. Avec l’aide de nouvelle technologie, la couverture de la guerre a changé, les médias ont eu accès à des innovations militaires, telles que des images obtenues à partir d’armes équipées de caméras[33]. Sa prospérité a stimulé l'envie de Saddam Hussein de retrouver son hégémonie sur ce territoire, hégémonie donnée par les Ottomans. Pour le bombardement de l'abri d'Amiriya par l'aviation américaine, les estimations sont d'environ quatre cents morts, tous civils[19]. Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari, envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrit l'état du pays comme « quasi-apocalyptique »[28]. 1990-1991 : la guerre Irak-Koweït, guerre du Golfe. Du point de vue koweïtien, le Koweït était un émirat libre jusqu'à l'occupation ottomane qui l'avait, pour des raisons administratives, relié au gouvernorat de Bagdad. La visibilité fut réduite de 25 à 4 km dans la région et il y eut une chute de la température jusqu'à −10 °C. L'objectif était de débarrasser le Koweit occupé par Garde républicaine irakienne, dirigé par le dictateur Saddam Hussein. 29 novembre. Des commandos irakiens déployés par hélicoptères Mil Mi-8 et Mil Mi-17 ainsi que par bateaux attaquent la capitale Koweït, tandis que les autres divisions sécurisent les aéroports et les bases aériennes soutenus par des hélicoptères de combat Mil Mi-24. Ses opposants, aujourd'hui au pouvoir à Bagdad, ont retissé les liens avec ce voisin stratégique. United Nations Report. J. P. Stucker, J. F. Schank, B. Dombey-Moore. C’était la première fois, dans le cadre d’un événement tel qu’une guerre, que des journalistes devaient être escortés pas des responsables militaires[35]. La Chine, autre pays communiste majeur, plutôt préoccupée par son développement et sa croissance, sera plus inquiète de son approvisionnement en hydrocarbures, et préoccupée par d'éventuels troubles qui perturberaient le golfe Persique, et donc, ses fournitures en pétrole, et ne pose pas de veto à l'ONU, tout en suivant l'évolution de la situation. Au démantèlement de l'empire ottoman, les Britanniques ont restitué la souveraineté koweïtienne. En 1992, les universitaires américains Robert W. Tucker (en) et David C. Hendrickson donnent les bilans suivants, donnés par différentes sources[1] : En 2002, l'universitaire américain Stephen Alan Bourque chiffre les pertes irakiennes entre 25 000 et 50 000 tués, 80 000 prisonniers, 3 300 chars, 2 100 véhicules blindés de transport de troupes et 2 200 pièces d'artillerie[4]. Ce dernier s'était déjà enfui dans le désert saoudien dès le début de l'invasion. Propagande et désinformation font varier les estimations de 4 000 à 400 000 morts », Selon le ministère des Affaires étrangères israélien, deux personnes ont été tuées par des frappes de missiles, quatre ont souffert de crises cardiaques pendant les tirs, et sept personnes sont mortes en raison de l’utilisation incorrecte des kits conçus pour se protéger en cas de guerre atomique, biologique ou chimique. En 1998, Libération indique qu'il est « impossible d'avancer des statistiques sérieuses sur les pertes irakiennes. Les conditions météorologiques furent modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. Le général français Maurice Schmitt, Chef d'État-Major des armées, estime que moins de 5 000 civils irakiens ont été tués par les bombardements de la coalition[1]. Le Koweït devient ainsi de facto la dix-neuvième province de l'Irak et est annexée le 28 août et devient le Gouvernorat du Koweït, telle que l'avait préconisé Saddam Hussein. 1991. Laffaire des couveuses au Koweït désigne le scandale du faux témoignage fait le 14 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les forces armées irakiennes de Saddam Hussein, qui alléguait d'atrocités commises contre des nouveau-nés koweïtiens. Sur le quart sud du Koweït, une fumée noire s'éleva à 600 mètres du sol. Il y a 30 ans, l’invasion éclair du Koweït par l’Irak Le 2 août 1990, l'armée de Saddam Hussein déferle sur l'émirat et annexe ce petit territoire riche en pétrole. Les 150 000 soldats américains et britanniques prennent Bassorah le 7 avril, Bagdad le 9 avril, Mossoul le 10 avril, Kirkouk le 11 avril et Tikrit le 14 avril. Envoy, The Iraqi Invasion; In Two Arab Capitals, Gunfire and Fear, Victory and Cheers, http://www.globalsecurity.org/military/world/iraq/overview.htm, http://www.southasiaanalysis.org/papers7/paper615.html, http://www.globalsecurity.org/wmd/library/news/iraq/1990/900816-151051.htm, STANDOFF IN THE GULF; A PARTIAL PULLOUT BY IRAQ IS FEARED AS DEADLINE 'PLOY'. Le 30 juillet, une réunion de médiation est organisée à Djeddah ; elle échoue[15]. Pour le colonel Kenneth Rizel (2001[23]), l'application de la théorie des cinq cercles du colonel John A. Historiquement, il était une région de la Mésopotamie (l'Irak actuel) et son existence n'était due qu'à ses fortes réserves en hydrocarbures. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. Saddam Hussein et ses proc… United Nations Security Council Resolution 660 (Condemning the Invasion of Kuwait by Iraq), S.C. res. De nombreuses nations rejoignent la coalition, y compris la France, ce qui en fait la plus grande alliance militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Historiquement, le parti Baas et les nationalistes irakiens n'avaient jamais accepté les accords Sykes-Picot de 1915-1916, où les Britanniques et les Français se partageaient le Moyen-Orient alors sous contrôle de l’Empire Ottoman en zones d'influences. nécessaire]. Je ne suis qu'un ob-servateur qui n'a pu s'empecher de verifier, dans les temps et les lieux, la pensee de Pascal : . intéresserons à la première, opposant l’Irak et le Koweït entre 1990 et 1991. Le conflit débute le 2 août 1990 à 2h00 du matin[7], les divisions de la Garde républicaine irakienne et les forces spéciales de l'armée irakienne sont les premières à entrer sur le sol koweïtien. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'enregistre aucun cas de choléra en 1990, plus de 1 200 en 1991 et plus de 1 300 en 1994[27]. Elle est appelée Guerre du Golfe, en raison de sa situation géographique, sur les bords du golfe Persique. De toutes les autres chaînes, CNN était la seule capable de réaliser cela, ce qui fut un gros succès pour elle. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. 17 janvier. Un bombardement mené par des F-111 de l'USAF pour limiter l'écoulement du brut et incendier le pétrole ainsi que les mesures prises telles que des barrages flottants ont limité les dégâts. De haut en bas et de gauche à droite : des, Endettement irakien et différend pétrolier, Pertes militaires de la coalition occidentale, « impossible d'avancer des statistiques sérieuses sur les pertes irakiennes. Initialement, l’Irak avait affirmé avoir enregistré l'arrestation de seulement 126 des 605 Koweïtiens portés disparus[18]. Invasion du Koweït conduira à guerre du Golfe en 1991. En ce qui concernera la crise de l'invasion du Koweït, l'URSS ne bougera pas, confrontée elle-même à sa propre dissolution, avec la fin du communisme, et l'indépendance des États qui la constituaient. hal-01571608. C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de 20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole. 100 000 civils ont pu ainsi être touchés indirectement, tandis que le taux de mortalité infantile aurait doublé[23]. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. Des soldats saoudiens au Koweït, prenant par à l'assaut de la coalition contre l'Irak, lors du deuxième jour de la guerre du Golfe, le 25 février 1991. Effectifs et équipements de l'armée irakienne au Koweït et dans la région : Effectifs de la coalition : 938 545 hommes. Un article de la revue Études internationales (Volume 40, numéro 3, 2009, p. 359-488) diffusée par la plateforme Érudit. 'Afghanistan, le renversement manu militari de Saddam Hussein, !es Printemps arabes, !es noyades de migrants, !es crises flnan­ Elle déclare à son interlocuteur que « Washington, inspiré par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur le désaccord entre le Koweït et l'Irak, déclarant que « nous n'avons pas d'opinion sur les conflits arabo-arabes ». Les grands réseaux de télévision américains (CBS) la présentaient du strict point de vue militaire américain. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine en Irak, April Glaspie (en), demande au gouvernement irakien les raisons pour lesquelles l'armée irakienne se déploie massivement du côté de la frontière koweïtienne. Une grande majorité des réseaux de télévision ont compté sur les informations et les images fournies par l'armée. Cela faisait plus de 23 ans et la guerre des Six Jours qu'aucune annexion ne s'était produite. BBC News, 14 May 2009, https://www.pbs.org/frontlineworld/stories/iraq501/events_kuwait.html, http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@field%28DOCID+kw0058%29, CONFRONTATION IN THE GULF; Excerpts From Iraqi Document on Meeting With U.S. Très pauvres et dépourvus de ressources, ils devaient aller acheter leur eau en Irak qui la leur vendait cher, avec des bateaux de leur fabrication et qui faisaient leur réputation. Par ailleurs, l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri par la Coalition génère des polémiques sur les conséquences sanitaires pour les militaires des deux camps et la population locale qui ont été exposés aux vapeurs, nanoparticules, particules et fumées de ces munitions[30]. Un total de quarante victoires aériennes alliées a eu lieu, 27 par des missiles AIM-7M, dix par des missiles AIM-9M/P, deux hélicoptères détruits au canon par des A-10, un autre détruit en vol par une bombe à guidage laser tirée depuis un F-15E Strike Eagle[22]. L'invasion du Koweït est condamnée par la communauté internationale qui vote la résolution 660 dès le 2 août 1990, puis elle conduit à des sanctions économiques immédiates contre l'Irak. Les pays membres de l'OTAN ont également été très critiques face à l'invasion et les États-Unis lancent un ultimatum à l'Irak, l'appelant à retirer ses troupes du Koweït d'ici le 15 janvier 1991 ou de faire face à une guerre[13]. L'ambassadrice informe Saddam Hussein que « les États-Unis n'ont pas l'intention de commencer une guerre économique avec l'Irak ». La prononciation koweïtienne est [lɪkˈweːt]. De même, ils redoutent peu l'arrivée d'un régime islamiste hostile aux Occidentaux, de par la faible influence de l'Iran et les bonnes relations en façade entre la république islamique du Pakistan et les États-Unis. Le colonel américain Kenneth Rizel estime à 3 000 le nombre de morts chez les civils[23]. L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. Son demi-frère, le cheikh Fahad Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah sera tué par les forces irakiennes. 1,88 milliard de gallons d'essence ont été consommés sous la juridiction du U.S. Central Command durant les opérations Desert Shield et Desert Storm entre le 10 août 1990 et le 31 mai 1991. Al-Kuwayt (/al ku'wajt/, prononciation littéraire) signifie en arabe classique « la petite forteresse construite près de la mer »3. Cette même année, les Iraniens lancent la guerre des pétroliers et arraisonnent plusieurs tankers koweïtiens, le Koweït ayant apporté son soutien à l’Irak dans cette guerre contre l’Iran. Il y a 30 ans, Saddam Hussein proclamait le Koweït "19e province" de l'Irak. Le 15 mars 1991, l'émir du Koweït, Jaber al-Ahmad al-Sabah, rentre au pays après avoir passé plus de 8 mois en exil[17]. La volonté pour les anciens États satellites de l'URSS de démontrer leur aptitude à intervenir sans Moscou est également un facteur d'intervention. Mais Saddam Hussein se trompe sur son allié potentiel : l'URSS avait déjà retiré ses troupes en Afghanistan en 1989, et les Soviétiques n'ont plus les moyens de lancer des opérations majeures à l'étranger. Le sort de 605 Koweïtiens arrêtés pendant l'occupation est resté inconnu jusqu'en 2009, date à laquelle les restes de 236 d'entre eux ont été identifiés en Irak. Et 149 victimes alliées. Les Britanniques vont attendre jusqu'en 1961 pour donner l'indépendance au Koweït. Concernant les pertes matérielles irakiennes, la DIA donne le bilan suivant en juin 1992[1] : Un autre bilan donne 139 avions (plus 114 réfugiés en Iran), huit hélicoptères, 74 bateaux, 2 089 chars, 856 véhicules de transport, 2 140 pièces d'artillerie. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, sanctions économiques immédiates contre l'Irak, Chronologie de la guerre du Golfe (1990-1991), Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe, résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, Ports du Koweït#Sabotages durant la guerre du Golfe de 1991. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nombre de soldats irakiens faits prisonniers est officiellement de 86 743 selon la coalition[1]. Sept ans après, le vrai bilan de l'opération Desert Storm. Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissent le Koweït. But not many citizens turn out to greet him. Les hostilités ont continué jusqu'à la fin février 1991, date à laquelle le Koweït sera libéré[16]. Aucun bilan global n'est également donné par le gouvernement irakien[1],[5]. Le but de cette censure était d'éviter d’affecter les opinions publiques arabes et de révolter les opinions publiques occidentales, au nom d'une injustice flagrante[35]. L ' Invasion du Koweït ou Irak-Koweït Guerre (Exprimés en arabe: غزو ​​العراق للكويت) La guerre était menée par ' Irak d'envahir la Koweit. Sans de telles ressources naturelles, l'existence de cet État n'aurait pas de sens et les Britanniques ne l'auraient pas créé. La presse a néanmoins tenté de se défendre contre les restrictions d'accès à l'information. Invasion du Koweït par l’Irak. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté 12 résolutions exigeant le retrait immédiat des forces irakiennes du Koweït, mais en vain[8]. Après une série de négociations infructueuses entre les grandes puissances mondiales et l'Irak, les États-Unis déclarent la guerre à l'Irak à la mi-janvier 1991. L’ invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l' Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990.