Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Beaucoup d'autres œuvres sont documentées, mais ne peuvent lui être attribuées avec certitude. En simplifiant à l’extrême, la peinture parait vouloir dire : « A Venise, j’ai pris mesure de ma propre valeur et j’attends maintenant que cette valeur soit ici reconnue, en Allemagne ». Son intention n’avait sûrement rien de blasphématoire. Il était persuadé que l’artiste devait découvrir les secrets de l’univers pour créer la beauté. ». Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. Le portrait de Madrid comporte une trace de doute. Il y gagne rapidement en renommée et reçoit le 20 mars 1470, en même temps que l'orfèvre Nicolaus Rot, l'office de Vérificateur des Monnaies (Münzprobierer). Mais cette attribution n'ayant pu être confirmée, elle ne rencontra que peu d'écho et l'ouvrage exposé est attribué à l'heure actuelle à un maître anonyme de Nuremberg entre 1470 et 1480. Il appelait ses portraits « Konterfei », un mot qui exprime avec plus de force la concordance entre l’image et le sujet. Son autoportrait en Christ est ‘limage d’un Créateur qui se trouverait du mauvais côté de la Création, d’un Créateur qui n’a aucune part à ce qu’il a créé. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style renaissance flamande & nordique.. Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. L’autoportrait de Munich a été peint vers 1500. Erwin Panofsky lui reconnaît deux dessins à pointe d'argent. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. On présume qu'il y rencontre l'orfèvre Hieronymus Holper et qu'il travaille chez lui comme compagnon. Il tient en ses mains une chaînette ou chapelet, muni de boules de couleur corail, tandis que son regard pensif se tourne vers le lointain. A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. Il est le fils aîné de l'orfèvre Anthoni Dürer et le père du peintre Albrecht Dürer. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. Ce qui rendait la chose exceptionnelle, c’est qu’il avait conscience de son génie. Il est le père du peintre et graveur Albrecht Dürer, dit aussi le Jeune (Albrecht Dürer der Jüngere) afin d'éviter toute confusion, de l'orfèvre Endres Dürer et du graveur Hans Dürer. A ce titre, ses autoportraits sont exactement à l’opposé de ceux de Rembrandt. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. Je doute qu’un événement quelconque soit en mesure d’expliquer la différence des deux autoportraits. Ils auraient pu également être peints au cours du même mois de la même année, car ils se complètent l’un l’autre. Elle est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin. Les portraits sont ressemblants, les yeux agrandis, comme l’ Autoportrait de 1500 de Dürer. Il devient le 4 avril de la même année 1467 citoyen de la ville de Nuremberg et obtient la charge d'assistant officiel auprès de Hieronymus Holper à l'Office de pesage et mesure d'argent (Silberwaagamt), et aux expositions d'objets d'orfèvrerie. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Le Portrait de Barbara Holper (Portrait de la mère) est une peinture à l'huile sur panneau (47 x 38 cm) d' Albrecht Dürer, datant de 1490 environ, et conservée au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg. Double coupe issue des possessions du cardinal. Brève biographie d’Albrecht Dürer. Après la mort du souverain, Dürer effectue un voyage en Hollande, dans le but de faireconfirmer sa charge par Charles Quint. La mort de ce père, en 1502, l’a beaucoup touché. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Monogramme d'Albrecht Dürer – 1498 * Trois femmes occupent une place particulière dans l'oeuvre de Dürer, 1471 – 1528. Ce portrait fut popularisé et diffusé par une eau-forte du graveur Wenceslas Hollar. Premier portrait. Mais des historiens de l'art renommés dont Max Jakob Friedländer, Norbert Wolf et Gisela Goldberg doutent que le maître lui-même ait peint le portrait. En 1490, la formation de Albrecht Dürer a pris finet il a peint son premier tableau cette année - "Portrait de père".Les 4 années suivantes, le jeune artiste a voyagé à travers l’Europe pour voir comment les gens vivent, pour acquérir de nouvelles impressions. Vaisselle à boire en plusieurs éléments, pour l'évêque de Posen Uriel von Gorka, 1486. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. A l’âge de vingt-trois ans, son fils était devenu en Europe le peintre le plus éloigné de l’esprit d’un artisan du Moyen Age. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. La première question qui se posait à lui au niveau de la peinture et du voyage (il a voyagé aussi souvent qu’il a pu) était « où » ? La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style dessin de maître.. Collection Rothschild. Et même si ce n’est pas prouvé, il est vraisemblable que Dürer ait voulu cette comparaison ou qu’il ait tout au moins souhaité qu’elle vienne à l’esprit de l’observateur. Il signe « Albertus Dürer Noricus », « Dürer Alemanus » ou encore le plus souvent de son monogramme. Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” Au premier plan, Raphaël représente Héraclite (550 - 480 av. Le Portrait de Hieronymus Holzschuher est une peinture à l'huile sur panneau de tilleul (48 × 36 cm) peinte par Albrecht Dürer, signée et datée de 1526. ce dernier est peint sous les traits de Pérugins, un ds maîtres de Raphaël. À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. Il est incontestable que le tableau est issu de l'atelier de Dürer. Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Il porte un bonnet de fourrure sombre où dépassent des cheveux ondulés à peine grisonnants. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2019 à 11:27. L'Autoportrait (ou Autoportrait à vingt-huit ans, portant un manteau avec col en fourrure [1]) est une peinture sur panneau de bois par Albrecht Dürer, artiste de la Renaissance allemande. Ce tour qui dure quatre années, le mène tout d'abord à Colmar, ou Albrecht apprend la technique de la gravure sur cuivre avec les frères du grand graveur Martin Schongauer, alors décédé. Cette reproduction d’art est … Nuremberg a fait faire une copie quelques années plus tôt, qui a remplacé l'original exposé à l'hôtel de ville. Dans le coin supérieur gauche, elle porte l'inscription « EFFIGIES IACOBI MVFFEL AETATIS SVE ANNO LV SALVTIS VERO MDXXVI ». Quand il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins … Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490. Miracle de l’observation ciblée et de la précision du dessin, la célèbre aquarelle, qui transcrit fidèlement chaque doux filament de la fourrure du mammifère, a été créée en 1502 par le peintre, graveur et théoricien de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer. Il ne se posait pas d’autre question. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Cette période d’un demi-millénaire peut sembler longue ou courte, selon la perspective ou l’état d’esprit de celui qui en parle. Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il est mort le 6 avril 1528, est un dessinateur, graveur et peintre allemand également connu comme théoricien de la géométrie et de la perspective linéaire. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Albrecht Dürer père initie son fils Albrecht le Jeune au métier d'orfèvre dès ses douze ans et lui apprend à se servir du burin et de la pointe. Le maître allemand n’acheva jamais ce portrait et ce comme on peut le remarquer au nœud sur l’épaule droite qui n’a pas encore était peint en noir. Plus tard, dans sa vie, il admirera Luther pour des raisons morales et intellectuelles, mais sera lui-même incapable de rompre avec l’église catholique. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint … Parmi les nombreux motifs, l’un est identique avec celui qui incite quelqu’un à se faire portraiturer : il s’agit d’apporter la preuve qui le fera vraisemblablement « survivre », celle d’avoir un jour existé. Il y fait son apprentissage de compagnon jusqu'en 1467, date à laquelle il s'établit comme artisan indépendant et s'installe dans l'arrière-maison de Johannes Pirckheimer, père de l'humaniste et juriste Willibald Pirckheimer qui sera plus tard aussi mécène d'Albrecht Dürer fils. Des foules d’ouvriers et de paysans quittaient leur patrie pour parcourir les routes à la recherche de pain, de vengeance et de rédemption le jour où la colère de Dieu ferait pleuvoir le feu sur la Terre, le jour où le Soleil s’éteindrait et le ciel disparaîtrait en s’enroulant comme un parchemin. A partir de 1512, il est au service de l'empereur Maximilien Ier, dont il peint deux portraits (conservés àVienne et à Nuremberg). En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. Voyait-il ce qui le différenciait du père comme une chose inévitable qui lui était imposée, ou bien comme l’expression d’une décision personnelle et libre, dont il ne pouvait savoir si elle était correcte ? Il voyait en Luther un « instrument de Dieu ». L'historien Heinrich Kohlhaussen suggère en se basant sur une double-coupe (Doppelpokal, objet réalisé vers 1470-1480 et exposé au musée d'histoire de l'art de Vienne) qu'il attribue à Albrecht l'Ancien, des influences artistiques de Bourgogne où Albrecht aurait séjourné et accompli des travaux pour Philippe le Bon. Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. En 1492, il part pour Linz pour présenter des ouvrages d'orfèvrerie à l'empereur Frédéric III dont le détail des objets n'est pas connu (selon une lettre envoyée depuis Linz à son épouse, lettre conservée au Germanisches Nationalmuseum). Bien qu'Albrecht Dürer l'Ancien ait connu la renommée, il est difficile de lui attribuer telle ou telle œuvre avec certitude. Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. À la fin du siècle, le peintre Giotto s'est fait l'interprète de François d'Assise : ses peintures montrent des … Contrairement à la mode, ici Dürer se place de face en plein centre de la toile, regardant tout droit. Regarder Dürer dans un contexte historique n’est pas la même chose que se transporter dans son monde à lui. Ensemble, ils forment comme un passage qui mène à l’œuvre tardive de Dürer. Les deux autoportraits expriment cette inconciliabilité. Portrait de Lucas van Leiden – Albrecht Durer Albrecht Durer a peint le portrait de Lucas van Leiden au sommet de son talent. Il montre le père de Dürer vu de côté sur un fond vert foncé. Ce conseil comprend 200 citoyens influents; certes ils ont peu de pouvoir réel, mais cette nomination est le signe de la célébrité grandissante de l'artiste. L'épreuve porte les marques des collections Férol et Brentano-Birckenstock. Plusieurs historiens de l'art considèrent cet ouvrage comme un des derniers du maître, sans que cela puisse être confirmé. Depuis son retour, Dürer avait reçu des commandes importantes de Frédéric III le Sage, duc-électeur de Saxe. Collection Rothschild. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. Tout seul et le premier auquel peut s’appliquer ce jugement, il représentait l’avant-garde. Le dessin prouve qu’il était ce que nous appelons aujourd’hui un enfant-génie – et qu’il se trouvait lui-même passionnant et inoubliable. Il revient en 1455 à Nuremberg et entre dans l’atelier de l'orfèvre Hieronymus Holper qui devient son mécène et ami. 24 coupes d'argent plaquées or pour la ville de Nuremberg dont quatre avec couvercle, 1477. Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. En même temps, il croyait aux cavaliers de l’Apocalypse. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. Dürer, toujours préoccupé durant sa vie par l’idée d’une mort prochaine, n’a pas échappé à cette ambiance générale d’épouvante. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. Le lieu de conservation de « Portrait de Bernard Van Orley » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Dürer était très conscient de sa propre image et peint deu… L’artiste l’a peint plus d’une fois. Avec la barbe, les cheveux longs et la main qui semble faire une bénédiction à la grecque, Albrecht Dürer nous fait penser à Jésus. Son art se rapprochait davantage que pour tout autre atriste avant lui d’une création nouvelle de la nature. La seule image de lui-même qu’il ait pu généralement accepter, c’était le monogramme avec lequel – contrairement à tous les artistes avant lui – il a signé presque tout ce qu’il faisait. Peut-être la tenue vestimentaire de haut range, à laquelle se réfèrent les mains gantées, est-elle un peu trop accentuée. L’expression de ses yeux ne concorde pas tout à fait avec la nonchalante élégance de la petite coiffe. Des conflits sociaux s’aggravaient, qui allaient déboucher sur les révoltes paysannes. Il me paraît important d’attirer l’attention sur ce point parce que trop souvent on présuppose avec une certaine suffisance parce que nous avons d’autant plus tendance à nous féliciter de son génie que nous soulignons davantage cette continuité. Les années suivantes, la ville lui confie diverses missions. Il y voyait vraisemblbablement les deux, selon le moment. D'autres versions conservées au Städel à Francfort, dans une collection anglaise, et à la Alte Pinakothek de Munich sont considérées comme des copies. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. Chaque trait de cette œuvre témoigne de la maîtrise magistrale de l’artiste de la technologie,... Sorcière – Albrecht Durer Gravant “sorcière”, ici Dürer dépeint une sorcière laide, qui … Elle porte l'inscription : HIERONIMOS HOLTZSHVER ANNO DO [MI]NI 1526 ETATIS SVE 57. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. 896.1.49. Son aptitude à reproduire un objet doit avoir fait l’imprssion d’un miracle sur ses contemporaiens, et le fait encore aujourd’hui si l’on songe aux aquarelles de plantes et d’animaux. Il est difficile de croire qu'il ait laissé passer une seule journée de sa vie sans créer quelque chose, même lorsqu'il était en voyage. Son costume vénitien et le paysage alpestre que l’on voit par la fenêtre signalent que la composition se réfère à son expérience de jeune homme à Venise. Il est vêtu d'une longue veste brune, bordée de fourrure, avec un vêtement de dessous noir. Il est signé du monogramme de Dürer fils et daté de 1490. À dix-huit ans, Albrecht Dürer entreprend son tour de compagnonnage, avant de partir, il peint les portraits de ses parents sous forme de diptyque. Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Le 12 mai 1475, il fait l'acquisition de la maison S 493 située au coin de la Haute Rue des Forgerons (Obere Schmiedgasse) et y emménage. Composition Modifier Avant de peindre son tableau, Dürer a fait de nombreuses études sur l’anatomie, la géométrie, et les mathématiques ce qui est caractéristique de l' humanisme durant la Renaissance. Lorsque j’évoque en moi les deux autoportraits, celui de Madrid et celui de Munich, je prends conscience du fait que moi, parmi mille autres, je luis l’observateur imaginaire dont Dürer a prévu l’intérêt, il y a 485 ans. Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. Si cette période semble longue, alors le monde dans lequel il vivait et la conscience de ce monde paraissent si loin qu’aucun dialogue n’est plus possible. Deux ans séparent ces deux peintures qui représentent le même homme dans deux états d’âme de toute évidence différents. Il a peint ce portrait quatre ans après son premier voyage en Italie. Le 8 juin 1467, il épouse Barbara Holper, fille de Hieronymus, alors âgée de 15 ans. Celui-ci raconte : « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre »[1]. Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. Son art vaste comprend des retables, des œuvres religieuses, de nombreux portraits et autoportraits et des gravures (copper engravings). Dans le portrait de son père (1497), Dürer réussit le tour de force de concilier l'intimité et la monumentalité. C’est comme si l’un des éléments du chef-d’œuvre qu’il veut chaque fois réaliser était justement le regard du génie qu’il découvre dans ses propres yeux. Le père de Dürer, Hongrois de naissance, était bijoutier. Au dos figurent les armoiries des Dürer-Holper. Il existe plusieurs versions du portrait, dont celle conservée à la National Gallery de Londres qui est considérée comme l'original, bien que le mauvais état de conservation de la signature et de l'arrière-plan lui ait longtemps valu d'être considéré comme une copie ou une contrefaçon. En 1500, dans le sud de l’Allemagne, des milliers de gens croyaient venue la fin du monde. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. Pourquoi un être humain se dessine-t-il lui-même ? 3 ans plus tard il peint le portrait de Charlemagne.La physionomie de l'empereur portant les riches habits du couronnement est une reminiscence de l'image de Dieu le père.En haut on voit l'aigle de l'emblême allemand. À cette période, Dürer réalise davantage de gravures que de toiles peintes. Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Nous ne sommes pas encore parvenus à pénétrer jusqu’à la propre expérience de Dürer. Son regard est celui de la confiance en soi et de la fierté, presque celui d’un noble. Au début du XIII e siècle, François d'Assise (dont le père faisait partie la riche bourgeoisie commerçante) a créé un nouveau courant de pensée au sein de l'Église, désignant la nature comme la « création de Dieu », la présentant par conséquent comme belle, respectable et méritant d'être contemplée. Deux médaillons d'argent pour les musiciens de Nuremberg, 1471. Peut-être que ce portrait est un demi-aveu disant que Dürer s’est en partie travesti, qu’il a l’intention de jouer un rôle nouveau. Nous le regardons dans une perspective historique, comme un pont lancé sur tout un siècle. La particularité de celle-ci est que l’artiste n’a jamais vu de rhinocéros : il l’a dessiné à partir de la description de quelqu’un qui en avait croisé un en voyage. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. Il était profondément religieux, et bien que partageant dans une certaine mesure les tendances de la Renaissance qui la portraient plutôt vers la science et la raison, sa religiosité était du genre traditionnel. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). Cette indépendance s’exprime dans le portrait de Madrid. Son indépendance, jointe au style de son art, doit avoir procuré à Dürer un sentiment de pouvoir exceptionnel. La faim, la peste et plus récemment la syphilis pesaient beaucoup sur les esprits. J-C.), un philosophe grec qui méditait sur le perpétuel écoulement des choses. Erasmus was then at the height of his renown, and required representations of himself to accompany his writings. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. Le tableau a subi des dommages, notamment sur l'arrière-plan. Albrecht Dürer, 1471-1528, est un peintre allemand qui est considéré comme le plus grand artiste de la Renaissance du Nord. « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre », Ce patronyme viendrait de son lieu de naissance, 'The Painter's Father', Albrecht Dürer the elder (c.1427 - c.1502), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albrecht_Dürer_l%27Ancien&oldid=164030040, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. On lui attribue généralement le surtout de table connu sous le nom de Nef de Schlüsselfeld, une nef de table issue de la Fondation familiale Schlüsselfelder, prêtée et présente depuis 1875 au Germanisches Nationalmuseum. Mais c’est là une affirmation bien abstraite. Peut-être s’est-il posé cette question. La précision de son coup de crayon est parfaitement à l’œuvre dans cette gravure de 1515. Comment s’explique la différence frappante entre les deux peintures ? Tous ses autoportraits sont des témoins de sa fierté. Est-ce sa manière de représenter ce qu’il avait devant lui ou ce dont il avait rêvé était analogue au processus par lequel – comme on dit – Dieu a créé le monde et tout ce qui était en lui ? Jacob Fugger dit le Riche est un portrait réalisé par Albrecht Dürer vers 1518 pendant la 18e Diète d'Empire à Augsbourg.