pp. La « réserve mobile » est traditionnellement associée à Constantin Ier qui mit fin à la tactique traditionnelle consistant à masser les troupes sur les frontières fortifiées. L'organisation de l'armée romaine. Faiblesses de la phalange. L'organisation de l'armée romaine(légions,cohortes...) Les soldats. Il n’était utilisé qu’en cas d’urgence, contre des armées supérieures en nombre ou dont les forces de cavalerie étaient plus importantes. Équipement du légionnaire : Lorica hamata • Lorica segmentata • Caligae Il y a des exceptions : les magistrats en exercice, les prêtres, les infirmes et les malades ne font pas le service. Durant le chaos de la bataille, les espaces étaient graduellement comblés par le repli des unités de première ligne et l'avancée des unités de seconde ligne créant une ligne plus ou moins solide. Les intervalles n'étaient pas utilisés dans le cas d'espaces limités comme au sommet d'une colline ou dans un ravin lorsque l'étalement des unités n'était pas possible. Trop lourde, trop lente, l'énorme logistique qu'une légion et ses auxiliaires impliquait la freinait dans ses opérations. Ils sont répartis entre 30 manipules de 60 à 120 hommes. 120 cavaliers. Analyse les forces et les faiblesses de l'appareil militaire romain et cherche à comprendre comment il a pu vaincre Carthage. Ces mêmes conditions empêchèrent les Romains de se déployer et de manœuvrer et ceux-ci furent massacrés[29]. Virtus Exercitus Romanorum La puissance de l’armée romaine L’armée romaine Composition de la Légion romaine (R.C.) Les autres puissances autour de la Méditerranée, Carthage, la Macédoine, les tribus gauloises et germaniques ou l'Empire Parthe furent repoussées voire détruites par les légions romaines qui surent s'adapter aux tactiques de leurs opposants. Elle regroupe l’élite de la légion. Lorsque les vélites s'étaient repliés, les centuries arrières avançaient pour combler les espaces et former une ligne continue[11]. Elle est composée de citoyens romains positionnés dans la formation selon leur position dans la société (et par ailleurs, les armes et armures d’un romain sont payées de sa poche) : Les tirailleurs, les plus jeunes, sont appelés Vélites et ont un équipement léger et peu onéreux, L'accent était mis sur l'utilisation du bouclier pour offrir un maximum de protection tout en attaquant l'ennemi. La légion comprend 4 200 hommes. Cette concentration massive de soldats permit à César de repousser les assauts gaulois qu'ils viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du dispositif. Cet aspect de « guerre d’usure » contraste avec la notion de commandement éclairé parfois vu dans les descriptions de l'armée romaine. À ce moment, la situation était à l'avantage des tribus gauloises[25] car elle rassemblait les quatre conditions évoquées ci-dessus : une supériorité numérique, l'élément de surprise, une attaque rapide et un terrain favorable qui dissimula l'approche des guerriers jusqu'au dernier moment. Le siège n'étant plus tenable, César commença la retraite et tenta une nouvelle fois d'attirer les Gaulois dans une bataille rangée mais ceux-ci restèrent dans la place forte et ne lancèrent que des escarmouches. La phalange pouvait être utili… Au IIIe siècle, une telle force ne suffisait plus à parer à la multiplicité des conflits qui s'ouvraient parfois simultanément sur toutes les frontières de l'empire. La phalange présentait cependant de graves faiblesses. Il peut également être avancé que l'emploi d'unités auxiliaires n'avait rien de nouveau, les armées de Carthage faisaient un emploi massif de mercenaires. Recrutement des soldats : Armée romaine • Armée romaine sous l'Empire • Légionnaire romain • Hiérarchie militaire de la légion romaine • Garde prétorienne De nombreux historiens estiment que cette bataille annonce le système féodal qui sera en vigueur lors du Moyen Âge[51]. Les Romains détachèrent ensuite 20 manipules de l'aile droite pour attaquer l'arrière de l'aile droite macédonienne. Il est essentiellement avancé que cet accroissement a affaibli l'armement, le moral, l'entraînement et l'efficacité militaire[49]. Les Gaulois avancèrent rapidement et la déroute totale des troupes romaines semblait inévitable. Il fallut à Rome deux siècles de combats acharnés pour terminer la conquête de la péninsule Ibérique. En 106 av. Il abolit le recrutement des légionnaires à partir de la richesse. Donc, l'unité de base comprend 8 soldats. Cette formation permettait de canaliser l'ennemi durant une longue durée et de concentrer la puissance jusqu'à ce que l'ennemi se disperse. Cæsar: a history of the art of war among the Romans Down to the End of the Roman Empire. La taille moyenne des légions augmenta et la professionnalisation se généralisa[10]. 2 vol. Les guerres de Rome : Formation de l'Empire romain • Guerre des Gaules • Guerres puniques • Commentaires sur la guerre des Gaules • Première guerre samnite, Batailles : Alésia • Actium • Cannes • Gergovie • Fourches caudines. Néanmoins, la formation romaine en quinconce était plus élaborée car les intervalles étaient plus larges et mieux organisés que dans les autres armées. En revanche, l'organisation et les tactiques rudimentaires des armées gauloises ne faisaient pas le poids face à la machine de guerre qu'était la légion. Il est vrai que lors de cette bataille, les Romains contribuèrent à la victoire en contrôlant les hauteurs du champ de bataille. Pour contrer cette menace, il ouvrit des voies maritimes et fluviales pour transporter le ravitaillement en évitant les dangereuses voies terrestres. Comme toutes les armées, l'armée romaine exploitait les ressources locales parfois en pillant les ressources des paysans ayant la malchance d'habiter à proximité du front. Le camp de marche de la légion romaine (R.C.) De manière générale, les Gaulois et les Germains avaient besoin d'une bonne position initiale et devaient rapidement briser les lignes romaines pour avoir une chance de l'emporter. Les légionnaires sont employés selon leur âge et leur expérience et valeur militaires. Il ordonna à ses troupes de les ignorer et d'attaquer les puissants Alains et Wisigoths à la place. En combat individuel, les guerriers gaulois étaient largement équivalents aux légionnaires[30]. Faiblesses dans l'organisation et l'équipement. Un tel déclin est évidemment lié au délabrement des autres facettes de la société, de l'économie et de la politique romaine. Forces de la phalange. Le manque d'un puissant corps de cavalerie fut cependant l'un des gros défaut de l'armée romaine. Les Germains menèrent des attaques rapides en profitant du terrain et des conditions climatiques (foret épaisse et pluie soutenue) qu'ils connaissaient parfaitement. Comme le spécialiste allemand Hans Delbrück l'écrivit dans l'Histoire de l'art de la guerre : Les Gaulois démontrèrent parfois un haut niveau de sens tactique. Le grand nombre d'officiers et la grande autonomie des sous-unités comme les manipules ou les centuries amélioraient la coordination des mouvements[20]. Hommes de guerre romains : Aétius • Agrippa • Crassus • Marc Antoine • Jules César • Pompée • Marius • Sylla • Scipion l'Africain • Scipion Émilien • Trajan • Germanicus • Horatius Coclès • Coriolan C’est ainsi, il faut faire avec», décrit sereinement Romain. 50-69. Une autre provoqua la perte de 9 000 hommes lors d'une attaque sur une unité romaine désorganisée. (R.C.) La destruction systématique de tout le potentiel économique et humain de l'adversaire était appelé vastatio par les Romains. 68-89, Stephen Dando-Collins (2002). Jusqu'à la réforme de Marius en 107 av. Ce qui faisait sa force devenait son principal handicap. Au cours des guerres contre les Samnites, à la fin du IVe siècle avant notre ère, les légionnaires se retrouvèrent en difficulté face aux unités mobiles de ces peuples montagnards de la péninsule. Jusqu'en – 107 avant J.C, seules les personnes capables de s'acheter un équipement de légionnaire, soit les plus riches plébéiens et les particiens, pouvaient entrer dans la légion. L'une des plus grandes embuscades fut tendue par un chef de guerre nommé Carus qui élimina environ 6 000 légionnaires lors d'une attaque combinée de l'infanterie et de la cavalerie. Les fédérés percevaient diverses rétributions comme les Des chausse-trapes étaient répandus sur le sol pour dissuader un assaut. Après l'éviction de Carthage par Rome, les tribus comme les Celtibères menèrent une lutte acharnée contre le nouvel empire. La phalange ne pouvait ainsi combattre que sur un terrain uniforme car le moindre accident de terrain pouvait provoquer sa dislocation. Dans de nombreuses batailles, particulièrement vers la fin de l'Empire, les Romains utilisaient des armes de siège comme les balistes ou les onagres en préparation du combat. Un volume couvre l'armée romaine qui était la part la plus importante du système militaire romain. Les citoyens romains sont mobilisables pour faire le service militaire entre 17 et 60 ans. La bataille de Cynoscéphales entre les phalanges macédoniennes et les légions romaines marqua la fin de la phalange. L'affaiblissement du pouvoir central fit que Rome confia la surveillance des frontières aux barbares dont la fiabilité était limitée. Des militaires ambitieux vont en profiter pour s'emparer du pouvoir et mettre en danger les institutions de la République romaine. Certains historiens rapportent qu'ils combattaient parfois avec des formations compactes du type de la phalange et il arrivait qu'ils utilisent une formation en pointe pour attaquer. L’armée romaine pendant la République est une armée de soldats citoyens. Donc, tout citoyen, c.-à-d. tout patricien, est par le fait même, de sa naissance soldat, et doit servir en temps de guerre. Il put ainsi infliger une série de défaites à l'armée romaine et montra qu'une phalange bien utilisée et soutenue pouvait être un adversaire redoutable même pour les légions romaines. L'armée romaine du Ie siècle av. La puissance de Rome reposait également sur une logistique bien organisée et sur une organisation flexible. Les ajustements de Ventidius étaient[46] : D'autres leaders romains comme Antonin envahirent le territoire parthe mais durent se retirer après de lourdes pertes. Une légion romaine est composée de 10 cohortes et 120 cavaliers (soit environ 5 000 soldats). En 260, l'empereur Gallien lança une série de réformes militaires destinées à adapter l'armée aux nouvelles menaces. Certains peuples barbares ne négligeaient pas d'observer leurs adversaires romains, et finissaient par pratiquer les mêmes techniques de combat. Les opérations de Scipion lors de la Guerre de Numance illustrent parfaitement ces méthodes. Des routes étaient aménagées sur les terrains marécageux pour faciliter les manœuvres[31]. Comme recourir aux triarri n'arrivait que dans les cas extrêmes, l'expression latine ad triarios rediisse (tomber sur les triarii) signifiait une situation désespérée[7]. À ce moment, la légion formait une ligne solide face à l'ennemi prête à engager le combat. Il lança ensuite une attaque pour s'emparer de l'oppidum mais celle-ci échoua à cause de problèmes de communication. Les manipules sont échelonnées sur trois rangs. En cas de défaite imminente, les première et deuxième lignes se reformaient derrière la ligne des triarii en vue d'une contre-attaque ou d'une retraite ordonnée. Dans la première ligne, les manipules d'hastati laissaient des espaces entre elles. Une pénétration de ces espaces ne se faisait pas sans heurts car elle devait affronter les unités de première ligne et les unités de seconde ligne[15]. Une armée était commandée par un magistrat détenteur de l'imperium (consul, un proconsul ou un préteur voire un dictateur en cas d'urgence sous la République). Néanmoins, l'organisation en profondeur des manipules et le roulement en première ligne rendait dangereux un combat prolongé pour les Gaulois. J.-C. selon leur âge. Inventée par les Sumériens, elle fut améliorée par les cités-états grecques. Également connu sous le nom de Legio II Augusta, on peut facilement en conclure que cette légion célèbre a été baptisée… D'un point de vue militaire, ils partagent un certain nombre de caractéristiques : Un armement léger, des tactiques et des organisations peu évoluées, une forte capacité de mouvement et une incapacité à livrer bataille sur une longue durée[25]. En Germanie, les troupes romaines appliquèrent une politique de terre brûlée contre leurs ennemis germains, dévastant le territoire dont ils dépendaient pour leurs approvisionnements. Certains historiens avancent que la notion de « réserve mobile » dans le sens militaire moderne existait à l'époque romaine et que les changements dans l'organisation permirent le déploiement d'armées dans de nombreuses zones lorsque cela était nécessaire. Cela doit permettre une plus forte cohésion entre soldats d'âge et d'expérience différents. Après un petit-déjeuner, les trompettes annonçaient le départ. Les romains avaient conservé certains aspects de la phalange dans leurs premières unités. Différentes formations étaient utilisées selon la situation tactique. Pour les Romains, être soldat est un devoir civique en contrepartie de la jouissance de droits politiques. Les officiers gardaient également un œil sur Rome car des rivalités politiques avaient déjà provoqué l'échec de campagnes militaires. Voir ce travail classique et un exposé détaillé des problèmes causés par la cavalerie à une autre formation d'infanterie, la phalange grecque et les faiblesses de la formation en carré. Une fois ses arrières sécurisés, César fit demi-tour à marche forcée et parvint à repousser les Gaulois. Les Lusitaniens menés par Viriatus combattirent les Romains durant près de 20 ans lors des Guerres lusitanienne et de Numance mais furent finalement vaincus. Les Gaulois et les Germains combattaient également avec peu ou sans armure et avec des boucliers peu résistants, ce qui était un inconvénient face aux Romains équipés avec une armure intégrale et un casque métallique. Son application systématique prouva son efficacité contre les Romains. Ces machines tiraient des traits ou des pierres sur les formations ennemies (bien que de nombreux historiens s'interrogent sur l'efficacité de telles armes). La bataille fut décidée par l'infanterie et la cavalerie. Après l'enrôlement, les soldats prêtent serment et assistent à des cérémonies religieuses de purification. La première cohorte d'une légion regroupait généralement les soldats les plus expérimentés.